Rando facile depuis le parking, sur l’aire de battage, 9kms300, en 2h30, un bon rythme..et 185m de dénivelé, direction les ruines de l’ancienne boulangerie, montée goudronnée, arrivée à la barrière, après celle-ci, notre 1ère intention, la chapelle, chemin manqué, ce sera pour après...donc nous empruntons les marches, la piste, nous voici à la quille.
– (PETIT VOYAGE DANS LE TEMPS
Il faut remonter loin – du moins à l’échelle humaine – pour se figurer la première occupation de La Quille par des hommes. Quelque part entre le 3ème et le 1er millénaire avant Jésus-Christ. Une tranche floue de la Protohistoire qui s’étale sur 2000 ans, au crépuscule du Néolithique. Un oppidum – ville fortifiée – y voit le jour. Des celto-ligures, premier peuple d’importance à se sédentariser autour de ce qui sera un jour Aix-en-Provence, occupent la colline. Ils définissent un habitat collectif d’1,8 hectares autour d’une fortification dont il ne subsiste aujourd’hui plus qu’un seul pan de mur. À l’époque, ni canal, ni culture. Ils étaient seuls au monde au-dessus d’un océan boisé dominé par le Luberon et la Sainte-Victoire.
Puis plus rien jusqu’au 10ème siècle et aux balbutiements de la féodalité. Les points hauts sont stratégiques, positions défensives et vigies sur un monde menaçant. La préservation archéologique et la mémoire collective ne sont pas encore d’actualité et ce qui fût 3000 ans plus tôt un oppidum est démantelé et réorganisé pour établir un château face à la Durance. La place prend du galon et se développe un siècle plus tard quand les archevêques d’Aix, devenus seigneurs du Puy, s’en portent acquéreurs. L’Église – première banque de l’Histoire de France – y met les moyens de son ambition et consolide la position. Imaginez alors cet énorme château, probablement visible depuis la Durance et même le Luberon !)
-nous prenons le sentier, d’abord la table d’orientation, puis entre les ruines des anciennes parties du château...nous descendons plus loin pour aller à la source tarie , et des tables de pique nique, nous descendons au bout du plateau, en passant le portail des moutons, et revenons par la piste, ateliers de parcours de santé, et surtout des dessins qui indiquent les ancienne habitations du village...
- à la barrière, cette fois nous prenons la piste qui descend pour aller à la chapelle ste Réparade
aller et retour par le chemin que nous cherchions à l aller..retour à l’aire de battage, au fond la piste sur le plateau, un moment caladé (Du fait de l’absence de mortier, la calade n’est pas rigide, elle peut se déformer au gré des mouvements du sol ou sous le poids des charges qui y circulent. Pour cette raison, on disposait des raidisseurs, composés de pierres adjacentes, entre deux marches […]. Les raidisseurs permettaient aussi de créer un creux central, qui servait de caniveau ou fil d’eau)
– en rejoignant le parcours balisé GR, à droite puis gauche, une esplanade..(Dans une trouée d’arbres, la colline qui porte une tour ruinée de l’ancien village du Puy apparaît fièrement depuis sa restauration et sa mise en valeur par le département des Bouches-du-Rhône.
La ruine de Jeanne, dans le quartier de Féline, ayant probablement appartenu au château de Féline, était entourée de pâtures. Etait-ce Jeanne, descendante du premier habitant de Saint-Canadet, Jean Eyguesier, nourriguier aixois ? dans l’acte de partage de ses biens en 1479, Jean mentionne une maison sous le château : ce pourrait être celle-là, plusieurs fois réparée et consolidée au cours des siècles.) Nous grimpons par un sentier empierré et dégradé qui dut être le chemin d’accès au château, modeste construction à un seul bâtiment d’après le cadastre napoléonien.
– puis le retour par le même chemin
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